37 étudiants en installations électriques récemment diplômés répondront à la demande grandissante des PME en personnel qualifié

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La cérémonie de remise des CFC et diplômes en installations électriques s’est déroulée le 21 septembre. Les formations évoluent afin de maintenir le haut niveau d’employabilité des lauréats. Gilles Miserez, Directeur de l’OFPC, a relevé l’importance de la filière professionnelle.

La cérémonie annuelle de remise de diplômes en installations électriques s’est déroulée lundi soir au centre de conférence de Pont-Rouge sous l’égide de l’ifage et de l’association Cours des installateurs électriciens genevois (« CIEG »). Les 37 nouveaux diplômés vont renforcer les PME genevoises actives dans la technique du bâtiment et la branche électrique, en demande de personnel qualifié. Les formations évoluent afin de maintenir le haut niveau d’employabilité des lauréats.

Motivation, ténacité et passion. Des termes qui expriment bien le parcours des 37 lauréats présents à ifage Pont-Rouge afin de recevoir leur diplôme en installations électriques. Pour certains, cette certification représente une belle récompense après plusieurs années d’études qui ont parfois mis à rude épreuve leur vie sociale et familiale. Alain Grandjean, président de l’Union genevoise des installateurs électriciens, et Philippe Massonnet, président de l’Association des installateurs électriciens du canton de Genève les félicitent pour leur réussite. Ils rappellent également à toutes et tous l’importance de trouver sa voie.

Jeffrey Stutz, qui a reçu le diplôme fédéral d’expert en installation et sécurité électrique, relève sa « fierté d’avoir réussi quelque chose de grand. » Il poursuit : « ce parcours demande de la résilience chez certains. Les étudiants se sont unis pour former des groupes de travail, se motiver et se serrer les coudes. Car l’union fait la force.» Il conclut sur une note d’humour: « je vais désormais profiter d’une vie sans examens ! »
Gilles Miserez, Directeur l’Office pour l’orientation, la formation professionnelle et continue (OFPC), relève l’importance de la filière professionnelle et le courage des lauréats. Il souligne la nécessité de se former aujourd’hui et de continuer de se former tout au long de la vie : « L’ifage fait partie du dispositif qui permet de se maintenir à niveau, par rapport à ses aspirations et aux besoins de l’économie. La possibilité d’évoluer est essentielle et liée à l’employabilité. »

Du CFC aux formations continues et supérieures des électriciens, le cursus de l’ifage est un véritable tremplin dans le monde de demain. D’autant plus que le contenu des formations évolue et s’adapte aux domaines de compétences recherchés aujourd’hui. Dans certains métiers, les soft skills, compétences sociales incluant la communication, la capacité d’adaptation et l’esprit d’entreprendre sont aussi importantes que les compétences techniques.

Pour le diplôme fédéral d’Installateur électricien, par exemple, ce sont désormais 50% de compétences humaines et organisationnelles qui sont requises et 50% de compétences techniques. L’appris par coeur a laissé la place aux études de cas et aux mises en situation qui doivent pouvoir être expliquées et justifiées.

Marc Kaiser, responsable de formation à l’ifage explique que « les prochains candidats qui sont déjà en formation depuis 2020 suivent la nouvelle Directive de formation du Diplôme fédéral d’expert en installation et sécurité électrique (HFPEL) incluant la formation du Brevet de spécialiste en gestion de PME. Le but ? Développer des compétences sociales telles que la résilience, l’aptitude à s’adapter à un nouvel environnement, l’analyse et la résolution de problèmes ou encore la prise d’initiatives.»

En outre, l’ifage complète cette formation par un cours intitulé « Comportement entrepreneurial » ayant pour but de développer, notamment, la force de persuasion, la défense positive des ses idées et la prise de parole en public.

L’objectif de l’introduction de ces modules est de former des dirigeants d’entreprise, en leur donnant les outils techniques et en les amenant à des attitudes de chefs d’entreprises responsables de leurs actions face à la clientèle, à leurs collaborateurs, aux autorités et à la société. Ils doivent également pouvoir réaliser des concepts et des projets en tenant compte des aspects économiques et écologiques.

Nicolas Wirth, directeur général de l’ifage rappelle que « Le partenariat entre l’ifage et les associations professionnelles permet de faire un lien direct avec les besoins du marché, en constante évolution, et de maintenir le niveau d’employabilité des lauréats. »




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